1. |
Lever de Lune
06:14
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Je suis cette part de toi
Que tu refuses d’accueillir
Cette douceur, ce soin du corps
Embué d’un voile de pudeur
Je suis la sensibilité
Que tu prends pour une faiblesse
La force de l’humilité
L’accueil vibrant du vide offert
Je suis l’intime
Cycle des astres et des marées
Je suis caresse du souffle suave
Effluve d’or
Et parfum d’âme
Effluve d’or
Et parfum d’âme
Je suis la pluie
Que contient l’air du petit jour
L’ombre qui passe
Sous les nuages
La fleur sauvage
Que le vent sème
Je suis l’orage
Luminescent
Je suis la foudre et la naissance
La lune rouge, la lune pleine
Qui monte de derrière la colline
Dans l’immensité de la nuit
Dans l’immensité de la nuit
Dans l’immensité de la nuit
Je suis la fièvre et le désir
Je suis la blancheur qui rougit
Cette étincelle dans le silence
Et la lumière qui en surgit
Je suis l’aurore
Et l’eau des rêves
La source à l’encre des poèmes
L’Invitation à l’insomnie
L’Invitation à l’insomnie
Je suis dans les fumées du soir
Les vapeurs, les chants qui s’élèvent
La tendresse et l’émerveillement
La tendresse et l’émerveillement
La tendresse et l’émerveillement
Je suis, je suis… féminité
Plus j’approche et plus tu prends peur
Et plus j’existe, plus tu me tords de l’intérieur
Et plus je vis, toi, plus tu pries pour que je meure
Regarde bien, regarde moi
Je reviens des ombres et je n’y retourne pas
Écoute bien, écoute moi
Je suis la Vie
Danse avec moi
Je suis la Mort
Embrasse moi
Nul besoin d’abîmer mon corps
De m’aliéner
Ni de dénaturer ma forme
Nul besoin de me déguiser
Nul besoin de me déguiser
Laisse moi simplement exister
Laisse moi simplement respirer
Et profiter du paysage
Je ne suis là que de passage
Effluve d’or
Et parfum d’âme
Effluve d’or
Et parfum d’âme
Dans l’immensité de la nuit
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2. |
Ode à la Nuit
01:59
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3. |
Ces Ruines
04:15
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Évidemment
Tu l’aimes encore
Plus évident que ça
Tu meurs
J’ai pas voulu
Voler ta vie
Pourquoi veux-tu
Me voir, d’ailleurs
Mais qui es-tu
Pour prendre tout
L’espace du coeur
Un peu comme ça
Pour le plaisir
Ce plaisir là
Si tu comptais ne rien en faire
T’aurais mieux fait de rien en dire
Quand on veut pas que le feu prenne
Il faut pas souffler sur les braises
Lancer la bombe incendiaire
Évidemment
Tu perds le nord
Depuis le jour
Où ça t’a
Traversé le corps
Ce grand désir
Si tu comptais ne rien en faire
T’aurais mieux fait de pas venir
Je sais les astres qui s’alignent
Pourtant je marche sur des ruines
J’aurais mieux fait de pas t’ouvrir
Évidemment
Tu meurs de peur
Plus évident que ça...
Je vais devoir tout reconstruire
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4. |
Ode à la Pluie
01:49
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5. |
Les Orages de Juillet
03:26
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J’ai cru revoir
La lumière vive
Sentir les astres
Qui s’alignent
Et le vent faire
Vibrer les vitres
Quitter la Terre
Des souvenirs
Quand mes yeux verts
Dans tes yeux noirs
Ont découvert
Sans le vouloir
Comme un miroir
Dans le miroir
Je te revois la nuit en rêve
C’est toi qui bloques ma vie entière
Tu m’empêches d’aller voir ailleurs
Et je rêve à des jours meilleurs
Loin de tes neiges éternelles
Enfant des steppes, âme égarée
Je n’ai pas su t’apprivoiser
Tout a brûlé sur ton passage
Sous les orages de juillet
Tu as laissé
Passer ta chance
Moi j’ai quitté
L’adolescence
Tu avais son
Visage d’ange
Son coeur qui cogne
Et son sang d’encre
Tu peux t’enfuir
Changer de vie
Changer de ville
Changer d’amis
Où que tu ailles
Dans tes pensées
Je te poursuis
Tu me revois la nuit en rêve
C’est moi qui bloque ta vie entière
Je t’empêche d’aller voir ailleurs
Et tu rêves à des jours meilleurs
Loin de mes neiges éternelles
Enfant des steppes, âme égarée
Tu n’as pas su m’apprivoiser
Tout a brûlé sur mon passage
Sous les orages de juillet
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6. |
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On passera la nuit
On passera l’hiver
On passera la nuit
La longue nuit d’hiver
Oh, j’ai marché
Dans le désert
Il y avait toujours le vent
Oui, j’ai marché
Dans ce désert
Il y avait toujours le vent
Pour m’enrouler dans le vivant
Alors crois moi, Amour
On passera la nuit
On passera la nuit
On passera l’hiver
Elles passeront, les pluies
Les lourdes pluies d’hiver
Oui, j’ai marché
Dans ce désert
Il y avait toujours le vent
Et quand j’ai hurlé
Dans ce désert
Il chantait du dedans
Pour m’enraciner au présent
Alors crois moi, Amour
On passera la nuit
J’ai recousu mon âme
Échouée sur la plage
Je me souviens des vagues
Qui léchaient mon visage
J’ai recousu mon âme
Avec des mots posés
Ici et là, sur mon passage
Quelques photos brûlées
Et des galets jetés au large
J’ai tout offert au vent
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